Origine de Confesse

Origine de Confesse

Exactement comme mon premier roman « la Société des Derlines », l’idée d’écrire cet ouvrage est venue d’un procès du XVIIIe siècle que j’ai retrouvé aux archives départementales du Calvados. Pourtant, si avec les escrocs de la Société des Derlines, les feuillets du procès étaient très nombreux, ce ne fut pas le cas pour celui-ci. J’ai juste mis à jour un malheureux interrogatoire de quatre pages.

Un jeune noble venait d’être arrêté et était interrogé par le lieutenant criminel du bailliage de Caen. Celui-ci lui reprochait de s’être battu en duel, ce qui était formellement interdit par les édits royaux. Mais le plus étonnant, c’est que le juge lui reprochait surtout de s’être battu à l’épée contre un prêtre… A quoi le noble put lui rétorquer : « Oui mais votre curé, il vient de dépuceler ma jeune sœur… »

Cette histoire m’a donné envie de raconter la vie d’un curé libertin, autant libertin dans ses actes puisque c’est un viveur, un noceur, un séducteur, que libertin dans ses pensées puisqu’il est athée. Ce jeune homme de 27 ans, beau comme un dieu, est devenu prêtre non par conviction mais par la volonté de son père. Armand de Penthou est donc devenu curé de la paroisse Saint-Julien dans les faubourgs de Caen, en 1720.

Forcément ce jeune prêtre aimant autant les femmes, le bon vin et les jeux de hasard va vivre de nombreuses mésaventures à Caen, à Paris, à Lyon et même à Marseille.

La rédaction de ce livre a duré de juillet 2010 à juillet 2012. Je ne l’ai pas proposé tout de suite à mon éditeur, ayant dans l’idée d’écrire une suite. Finalement le temps a passé et j’ai abandonné l’idée d’un second tome mais je n’ai pas renoncé à l’envie de raconter la suite des aventures d’Armand. De janvier 2017 à novembre 2017, j’ai donc repris ma plume (ou mon clavier pour être exact) pour augmenter et améliorer cette fresque historique.

J’ai choisi le titre « Confesse » qui avait l’avantage de lier à la fois la religion et le libertinage…

 

Voici la couverture que j’avais imaginée pour ce roman.

Malheureusement elle n’a pas été acceptée, elle montrait pourtant bien le côté sulfureux de mon prêtre qui avait trouvé au confessionnal d’autres utilisations que celles prévues par l’Église catholique.

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