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Catégorie : Événements

Toujours en course pour le Prix…

Toujours en course pour le Prix…

Le Dimanche 17 septembre, se tient le Salon du livre de Moult-Chicheboville. Pour l’occasion, 22 livres étaient en lice pour participer au Prix de la Cigogne noire. Hier, le samedi 9 septembre, le comité de lecture du salon a rendu son premier verdict : 10 livres sont encore en course pour espérer décrocher le Prix… Très content d’apprendre que mon polar « Ceux qui meurent » fait partie des « élus »… Croisons les doigts pour la suite…

Salon de la cigogne noire le 17 septembre 2023

Salon de la cigogne noire le 17 septembre 2023

Le dimanche 17 septembre 2023, je serai au Salon de la Cigogne noire, le salon de référence pour le polar en Normandie. Venez nombreux à Moult-Chicheboville pour découvrir mes deux romans policiers : « Ceux qui meurent » et « Dernière nuit à Ouessant ».

Retour sur les lieux du crime !!!

Retour sur les lieux du crime !!!

Le jeudi 10 août 2023, à la demande de la librairie « La Mouette à la page« , je suis venu à Sarzeau, la commune qui sert de décor à mon dernier polar « Ceux qui meurent« . Ce fut un véritable succès : en trois heures, j’ai pu dédicacer mes livres à trente nouveaux lecteurs. Et même le soleil était présent dans le Golfe du Morbihan… Que demander de plus ?

Sur le podium !!!

Sur le podium !!!

Comme tous les ans, l’association Normandie, livre & lecture organisait son concours de nouvelles sur le thème : « À vos marques« . Il était demandé d’écrire une nouvelle sur « le sport qui met en jeu l’impact physique et/ou psychique de ce dernier sur l’individu et/ou le collectif« .
Étant autant passionné de course à pied que d’écriture, j’ai décidé d’écrire un récit sur un marathon. Mon histoire, intitulée « L’homme-nature« , se déroule en 2044 lors de la XXXVIIIe Olympiade. Cette année-là, New-Riyad a obtenu l’organisation des Jeux olympiques d’été… à une époque où le dopage est légalisé. Des champions, sponsorisés par de grands groupes pharmaceutiques, s’affrontent.
Seuls les « hommes-nature » refusent ce dopage institutionnalisé. Ma nouvelle raconte cette course épique.

Je n’ai pas gagné ce concours, mais je suis tout de même sur le podium et je fus très content de recevoir cette lettre de la directrice de l’association.

Salon du livre de Caen 2022

Salon du livre de Caen 2022

Touchante attention de la part de l’équipe du salon du livre de Caen d’avoir décidé de mettre leurs prospectus, affiches et drapeaux aux couleurs de mon dernier polar de la collection Empreintes (chez Ouest-France) : Le noir, le jaune et le blanc qui illustrent si bien ma couverture.

 

Encore merci à eux  ! Pour les remercier de leur geste, je serai présent à ce salon le 21 et 22 mai au stand de la librairie Eureka Street !

Venez nombreux !

 

Souvenir du salon de Feuguerolles Bully

Souvenir du salon de Feuguerolles Bully

Un bon moment passé au premier salon du livre de Feuguerolles ce samedi 14 mai 2022 en compagnie de joyeux drilles (François-Michel Dupont, Arnaud Roquier et Christophe Dubourg) tous les trois auteurs de polars… comme quoi ce n’est pas antinomique. On peut élaborer des scénarios noirs et avoir de l’humour (pas forcément noir).

L’arrivée du petit dernier !

L’arrivée du petit dernier !

Ça y est ! Il est arrivé le 10 mai – trois jours avant la date prévue – Ce n’est pas une cigogne qui l’a apporté sur le pas de la porte (mais presque). Je l’ai trouvé dans un couffin un peu sommaire mais ce qui compte, c’est ce qu’il y a à l’intérieur : un petit que je suis impatient de faire connaître et de voir grandir…

Longue vie au nouveau venu !!!

Salon du livre à Feuguerolles Bully

Salon du livre à Feuguerolles Bully

Le samedi 14 mai, première édition du salon du livre à la médiathèque de Feuguerolles-Bully (14). Je serai là pour présenter mes livres, en compagnie d’autres auteurs de polar comme François-Michel Dupont, Jérôme Lefevre, Christophe Dubourg ou des historiens tel que mon ancien professeur Jean Quellien. Normalement si tout se passe comme prévu, mon dernier ouvrage intitulé « Dernière nuit à Ouessant » qui doit sortir le 13 mai sera sur mon stand… Il faut juste que mon éditeur respecte le timing… Croisons les doigts.

Les épidémies de 1720 et de 2020

Les épidémies de 1720 et de 2020

Dans mon dernier roman « Confesse – le destin d’un prêtre libertin« , mon héros Armand de Penthou se trouve en 1720, au cœur de la ville de Marseille alors que l’épidémie de peste y fait des ravages. Loin de moi l’idée de vouloir mettre sur un même plan les effets de la peste  de 1720 et ceux de la pandémie de Covid-19 en 2020 (les mortalités de ces deux maladies ne sont pas du tout comparables) mais j’ai retrouvé des comportements similaires chez les contemporains de ces deux  maux… et c’est parfois un peu troublant de voir que, malgré trois siècles d’écart, les attitudes changent peu… Je pense que vous ferez le parallèle facilement…

– En 1720, alors que la peste fait ses premières victimes, les édiles de la ville tardent à mettre Marseille et son port en quarantaine, de peur de mettre en danger l’économie locale (mais il faut dire que la plupart des édiles sont aussi des négociants qui vivent du commerce avec le reste des ports méditerranéens), ce qui ne fera qu’aggraver la situation.

– Les riches bourgeois de Marseille fuient la ville dans leurs bastides de l’arrière-pays au risque d’y propager le mal.

– La peur d’attraper la peste pousse certains Marseillais à fuir tous ceux qui avaient pu approcher de près ou de loin des malades : on évite les portefaix ou les corbeaux (la plupart du temps des galériens) qui ont porté des pestiférés, on évite des religieuses qui ont accueilli et nourri des malades, on évite certains prêtres qui ont donné les derniers sacrements à un mourant (même si on avait inventé des pincettes de plus d’un mètre pour donner l’hostie à « distance » ou des baguettes tout aussi longues pour appliquer les saintes huiles sur les fronts).

– La peur pour les agonisants de mourir seuls, loin de leurs proches, et de ne pas avoir droit à un enterrement décent sans cortège funèbre, ni même d’avoir un prêtre pour les bénir (et en plus d’être inhumé dans une fosse commune à l’époque).

– Même si internet n’existait pas encore, les rumeurs pouvaient se propager tout aussi vite, notamment sur des remèdes censés être miraculeux comme le « vinaigre des quatre voleurs. » Faute de médicaments, on utilisait divers moyens pour repousser le mal : « brûler chaque jour une once de soufre dans les maisons, toutes fenêtres closes, en étendant dans la pièce principale les habits portés depuis le début de l’épidémie dans l’espoir de purifier l’air empesté » ou « se frictionner les mains et le visage de vinaigre pour repousser la malignité de l’air ».

– Le pouvoir royal ordonne le blocus du terroir de Marseille pour que la contagion ne gagne pas plus de terrain : « Sa Majesté fait très expresses inhibitions et défenses aux habitants de la ville de sortir hors desdites limites ou barrières et d’en transporter aucune marchandise ni denrée à peine de vie. » L’armée est chargée d’empêcher quiconque de quitter la zone infectée. Mais ce confinement forcée ne plaît pas à tout le monde. Quelques uns tentent de forcer le blocus ou même soudoient les gardes pour qu’ils les laissent passer.

Mais les parallèles s’arrêtent là car  nous ne pouvons comparer par exemple les médecines des deux époques : en 1720, les médecins (aussi inefficaces que ceux décriés au XVIIe siècle par Molière) ne peuvent rien faire alors qu’en 2020, tous les soignants se dévouent pour leurs patients avec des moyens modernes (mais si parfois en nombre insuffisants). En 1720, certains

médecins font pourtant preuve de dévouement même s’ils sont impuissants (au bout des 45 premiers jours d’épidémie, sur 12 médecins agrégés, quatre ont fui la ville et cinq ont succombé : ils n’en restent plus que trois à œuvrer pour leurs patients).

De plus, devant l’hécatombe, l’anarchie règne : il a été signalé que certains gardes se faisaient parfois payer par des Marseillais pour qu’ils laissent les corbeaux entrer dans les maisons pour enlever les cadavres de leurs proches ou même que certains forçats achevaient des mourants pour pouvoir les voler en toute impunité.

Et surtout, la mortalité n’est pas comparable : les premiers cas de peste sont signalés le 9 juillet 1720… le 23 juillet, on parle de 14 morts en une journée ; vers le 2 août, on est à près de 50 morts par jour ; vers le 2 août, on est à près de 100 morts par jour ; vers le 15 août, 300 morts par jour ; vers le 20 août, 500 par jour ; de fin août à mi-septembre, on est à 1000 par jour ; puis le nombre de décès fléchit mais du 30 septembre au 10 octobre, on est encore à 200 par jour…